La nouvelle édition de la Lettre CNETP vient de paraître !

Mis à jour le 17 janvier 2025

Loi DADDUE, nouvelles fonctionnalités pour calculer et communiquer la date de report des congés d’un salarié à la suite d’un arrêt de travail pour maladie ou accident, arrêts intempéries pour cause de canicule, lancement d’une nouvelle enquête de satisfaction en mai 2025…. Retrouver dans ce numéro 38 les dernières actualités marquantes de notre activité.

La Lettre de la CNETP est également consultable depuis la Documenthèque du site.

Aide-mémoire 2025

Mis à jour le 2 janvier 2025

Délai de report des congés (LOI DDADUE)

Mis à jour le 19 décembre 2024

DE NOUVELLES FONCTIONNALITÉS PROPOSÉES AUX ENTREPRISES

La CNETP propose aux entreprises de calculer et de leur communiquer à partir de l’espace Adhérents du site Internet la date de report des congés d’un salarié suite à un arrêt de travail pour maladie ou accident (professionnel ou non).
Deux options sont proposées : l’échange de données informatisées ou bien une nouvelle fonctionnalité de saisie et de consultation en ligne. Consultez notre flash d’information pour en savoir plus.

DSN : la déclaration des heures d’intérim et les cotisations OPPBTP

Mis à jour le 10 octobre 2024

Dans le cadre de vos déclarations sociales, il est essentiel de ne pas omettre la déclaration du nombre d’heures d’intérim que vous avez utilisées.
Celle-ci est obligatoire et nécessaire à l’OPPBTP pour assurer sa mission auprès de l’ensemble des salariés du BTP.

Comment déclarer les heures d’intérim ? 

Pour déclarer dans vos fichiers DSN le volume de salariés intérimaires que vous avez employés durant le mois déclaré, il convient de renseigner les rubriques du bloc S21.G00.82 – Cotisation établissement avec le code cotisation 024.

Arrêt de travail et droits à congés payés

Mis à jour le 10 septembre 2024

La Caisse peut communiquer, sur demande d’une entreprise, un fichier établissant par salarié et par exercice, la nouvelle détermination des droits à congés après la prise en compte des périodes d’arrêt de travail pour maladie ou accident concernant les exercices antérieurs à 2025, à la suite d’une réclamation.

Cette demande peut être effectuée directement auprès de nos services en utilisant l’adresse mail suivante si@cnetp.fr et en indiquant le numéro d’adhérent ou SIREN de l’entreprise.

Traitement des demandes issues de la loi DDADUE du 22 avril 2024

Mis à jour le 15 juillet 2024

Traitement des demandes

En raison du volume de demandes s’inscrivant dans le cadre de la loi DDADUE du 22 avril 2024, le paiement des congés 2024 est priorisé et les demandes relatives aux exercices antérieurs seront traitées dans les meilleurs délais.

La prise en charge du risque de canicule

Mis à jour le 9 juillet 2024

À compter du 1er juin 2024, les épisodes de canicule sont pris en charge dans le cadre du régime de chômage intempéries. Ce motif d’arrêt suit toutefois des règles particulières d’éligibilité et de remboursement. En savoir plus 

La prise en charge du risque de canicule

Mis à jour le 8 juillet 2024

Depuis le 1er juin 2024, les épisodes de canicule sont pris en charge dans le cadre du régime. Ce motif d’arrêt suit toutefois des règles particulières d’éligibilité et de remboursement.

CONDITIONS D’ÉLIGIBILITÉ DES ARRÊTS

Les déclarations d’arrêts pour motif de canicule doivent parvenir à la caisse dans les délais habituels.

Elles ne sont recevables que si l’arrêt se situe durant la période de veille saisonnière (du 1er juin au 15 septembre) et sous réserve que, dans le département concerné par l’arrêt, une alerte pour forte chaleur ait été publiée, dans les conditions suivantes :

L’alerte a été publiée par Météo France dans le cadre de sa veille quotidienne

L’arrêt est éligible pour un jour donné si le niveau d’alerte Vigilance canicule orange ou rouge a été publié par Météo France pour le département dans lequel se trouve le chantier.

L’entreprise est dispensée de joindre un justificatif à sa déclaration d’arrêt, l’information étant contrôlée par la CNETP auprès de Météo France.

L’alerte a fait l’objet d’un arrêté préfectoral

L’arrêt est éligible pour un jour donné, même en l’absence d’alerte Vigilance canicule orange ou rouge, en cas de publication d’un arrêté préfectoral ordonnant une suspension d’activité en lien avec la canicule.

Attention ! l’entreprise est alors tenue de fournir une copie de l’arrêté (ou des arrêtés) correspondant à la période d’arrêt faisant l’objet de la déclaration.

CONDITIONS DE REMBOURSEMENT AUX ENTREPRISES

Le remboursement à l’entreprise est effectué en deux temps, comme pour les autres risques, selon un mécanisme de remboursement provisoire précédant le remboursement définitif.

Dans le cas des arrêts pour motif de canicule, le montant du remboursement provisoire est pondéré par un coefficient de remboursement canicule.

Le coefficient de remboursement canicule est déterminé en début de campagne et permet d’assurer aux entreprises concernées un remboursement effectif d’une fraction du montant auquel elles pourront prétendre en définitive.

Les deux étapes de calcul du remboursement provisoire “canicule” :

  • Étape 1. En début de campagne (mai-juin de l’année N), le remboursement provisoire est diminué par application du coefficient de remboursement canicule (CRc), déterminé en fonction du résultat de la dernière campagne (période clôturée le 31 mars de l’année N). Le CRc peut être défini à 0 (pas de remboursement provisoire) ou à 50 %.
  • Étape 2. En décembre N voire janvier N+1, après clôture de la période de veille saisonnière (15 septembre de l’année N), le coefficient est révisé en fonction du coût de la canicule sur la campagne en cours. Le CRc peut ainsi être porté jusqu’à 80 %. Un remboursement complémentaire est alors effectué. Après quelques années de fonctionnement, ce maximum de 80 % pourra être révisé.

Remboursement définitif

À l’issue de la campagne (31 mars de l’année N+1), il est procédé au remboursement définitif pour tenir compte de la masse salariale au 31 mars de l’année N+1. Le coefficient de remboursement canicule est également appliqué.



Acquisition des droits à congés payés durant les périodes d’arrêt de travail

Mis à jour le 5 juillet 2024

Consultez la mise à jour relative aux évolutions législatives issues de la loi n°2024-364 du 22 avril 2024.

Conditions d’exercice des droits acquis

Mis à jour le

Depuis le 1er avril 2024, les arrêts pour maladie non professionnelle ou pour accident du travail/maladie professionnelle de plus d’un an, survenus à cette date, sont pris en compte automatiquement dans le calcul du droit à congé 2025, sans aucune démarche à effectuer.

DÉLAIS DE REPORT PRÉVU PAR LA LOI

Le droit au report est réservé aux personnes dont l’absence pour maladie ou accident a empêché de prendre les congés payés pendant la période de prise (1er mai au 30 avril).

L’employeur informe le salarié, dans le mois suivant sa reprise du travail, de ses droits à congés et de la date jusqu’à laquelle ils pourront être exercés.

  1. Le salarié bénéficie d’une période de report de 15 mois, à compter de la reprise de travail, à l’issue de laquelle les congés non pris seront perdus.
  2. Un salarié qui reprend le travail, alors que cette période de prise de congés est toujours ouverte, doit prendre ses congés à l’intérieur des dates prévues, sans pouvoir exiger une prise plus tardive.
  3. Si le salarié a été en arrêt maladie durant toute la période d’acquisition (du 1er avril N-1 au 31 mars N), le report de 15 mois débute au dernier jour de cette période, soit le 31 mars N.

RÈGLES MISES EN OEUVRE PAR LA CNETP

La Caisse calcule un délai de report total de 16 mois (afin de tenir compte du délai de report de 15 mois et du délai de prévenance d’un mois de l’employeur) pour la prise de congés quand le salarié a été dans l’incapacité de les prendre pour cause de maladie ou d’accident.

Ce délai de report de 16 mois est appliqué, soit à compter de la date de reprise du travail (cf. point 1), soit à compter du 31 mars, dernier jour de la période d’acquisition des droits (cf. point 3).

La CNETP considérera, enfin, que toutes les dates de reprise intervenant en avril, dernier mois de la période de prise des congés (1er mai / 30 avril), donneront lieu à un report.

Exemple 1 :

Le salarié est malade du 03/09/2024 au 11/12/2024 et reprend son activité le 12/12/2024.

  • Prise des congés 2024 (01/05/2024 au 30/04/2025) : pas de report de congés, le salarié ayant jusqu’au 30/04/2025 pour les prendre.

Exemple 2 :

Le salarié est malade du 02/01/2024 au 25/05/2025 et reprend son activité le 28/05/2025.

  • Prise des congés 2023 (01/05/2023 au 30/04/2024) : son solde de 10 jours est à prendre avant le 28/09/2026.
  • Prise des congés 2024 (01/05/2024 au 30/04/2025) : ses congés seront à prendre avant le 28/09/2026.
  • Prise des congés 2025 (01/05/2025 au 30/04/2026) : en arrêt sur toute la période d’acquisition (01/04/2024 au 31/03/2025) donc report à compter du 31/03/2025 pour 16 mois. Les congés seront à prendre avant le 31/07/2026.

DELAIS POUR AGIR

  • Salarié toujours en poste : il dispose d’un délai de 2 ans à compter de l’entrée en vigueur de la loi, soit jusqu’au 23 avril 2026, pour faire valoir sa demande (art. 37 II loi DDADUE)
  • Salarié ayant quitté l’entreprise : il dispose d’un délai de 3 ans à compter de la rupture de son contrat de travail et sa réclamation ne peut porter que sur les 3 ans précédent cette rupture (art. L. 3245-1 du code du travail)

Exemple :

  • Si le contrat de travail avec l’entreprise X a été rompu le 30 juin 2019 : les demandes au titre de ce contrat de travail sont prescrites depuis le 30 juin 2022.
  • Si le contrat de travail avec l’entreprise Y a été rompu le 15 octobre 2023 : les demandes sont recevables jusqu’au 15 octobre 2026.