Ce droit est déterminé par les conditions dans lesquelles les congés sont pris et leur répartition au cours de la période de référence.
Le fractionnement des congés est prévu par les articles L.3141-17 et L.3141-23 du code du travail.
La CNETP ne règle que les jours de fractionnement issus de la loi.
Le congé principal d’une durée supérieure à 12 jours ouvrables et au plus égale à 24 jours ouvrables peut être fractionné par l’employeur avec l’accord du salarié.
- La détermination des dates de départ en congé résulte d’un commun accord entre l’employeur et ses salariés, sans que la Caisse ait à intervenir ;
- Le droit aux jours supplémentaires pour fractionnement se détermine par rapport aux 24 premiers jours de congés légaux acquis.
3 conditions | Pour avoir droit à 1 jour supplémentaire au titre du fractionnement : | Pour avoir droit à 2 jours supplémentaires au titre du fractionnement : |
1. Avoir pris au moins 12 jours continus sur les 24 premiers jours du congé légal | ||
2. Avoir pris au maximum 21 jours ouvrables entre le 1er mai et le 31 octobre | 2. Avoir pris au maximum 18 jours ouvrables entre le 1er mai et le 31 octobre | |
3. Prendre 3 à 5 jours ouvrables de congé entre le 1er novembre et le 30 avril suivant | 3. Prendre 6 jours ouvrables de congé entre le 1er novembre et le 30 avril suivant |
- Ces jours supplémentaires sont accordés aux salariés qui prennent la totalité de leurs congés après le 1er novembre.

La durée du congé, au minimum doit être de :
-
- 18 jours ouvrables pour l’attribution de 2 jours de fractionnement
- 15 jours ouvrables pour l’attribution d’1 jour de fractionnement
Lorsqu’un salarié n’a pas travaillé pendant une année complète, tous les jours acquis jusqu’à concurrence de 24 jours ouvrables peuvent donner droit aux jours supplémentaires de fractionnement s’il prend ses congés après le 1er novembre :
- 3, 4 ou 5 jours de congés : dans ce cas il a droit à 1 jour supplémentaire,
- 6 jours au moins : dans ce cas il a droit à 2 jours supplémentaires.
Pour être indemnisés, les jours supplémentaires pour fractionnement doivent donner lieu à une absence effective.
La CNETP met à la charge des entreprises le coût des jours supplémentaires pour fractionnement et l’employeur procède, à la première demande de la Caisse, au remboursement du congé supplémentaire de fractionnement.
